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  • Prologue : 


                                                


    J'aimais regarder son sourire. Ce beau sourire avec son appareil dentaire. Elle avait du charme. Beaucoup de charme. Ses cheveux brillaient tellement que je me demandais si elle ne mettait pas de citron avant son shampoing. Astuce de fille comme dirait ma mère. 

    J'étais parti en vacances, à ce fameux parc d'attraction, Europa-park. Je l'ai rencontré là-bas. 
    Elle essayait de gagner une peluche Minion en tirant sur des ballons, dans les stands de mini-jeux. Qui ne sait pas sur Terre que tout ces jeux sont truqués, que nous avons une chance sur milles à chaque fois de gagner le prix qu'on veut ? Il faut vraiment être chanceux-se pour cela. 
    Je ne sais pourquoi, j'eus ce sentiment que je devais la secourir en aide. Elle avait l'air d'être une princesse en détresse. Et une douceur se dégageait en elle, elle m'attirait. Elle me plaisait. Toute mignonne qu'elle était, je voulais l'aider et la prendre sous mon aile. 
    Je m'approchai alors d'elle, et de ce stand ridicule. D'abord, je partis voir le propriétaire de ce stand, et je lui donnais un billet de 100 pour qu'il truque le jeu pour moi. Il accepta. Je jouai et je gagnai. Je pouvais choisir le cadeau. Je choisis la grosse et seule peluche de minion qui restait. La fille me regarda de travers. Je lui souris et je lui donnai celle-ci. Elle fut surprise positivement et ne savait pas quoi dire. 

    La veille, j'étais au casino avec mon père. Il joue toujours avec de faux jetons sans se faire remarquer et gagne toujours. Il voulait que j'essaie et m'avait donné un faux jeton, mais je ne l'ai pas utilisé. Je suis un trîcheur qu'en cas de besoin. Et ce jeton, il pouvait se briser en deux. 
    Il était dans ma poche quand j'offris la peluche à cette fille. Je le sortis, le brisa et lui tendit une moitié en ajoutant :

    << Tiens. Pas la peine de me remercier. Je l'ai fait pour toi. Je sais pas pourquoi, mais je sens quelque chose de fort. Je vais t'épargner les détails de ma misérable vie, amoureuse ou amicale, familiale ou social. Mais je t'offre cette moitié de ce jeton. Je te l'offre car quand tu souffriras comme moi j'ai pu souffrir, tu prendras cette moitié, tu le regarderas bien, et tu penseras très fort à moi, en te disant que sur cette Terre, tu as ta propre moitié quelque part, et qu'elle t'attendra toujours. Que le moment de cette rencontre est prévu quelque part dans ton destin. Que si l'envie de te faire du mal moralement ou physiquement, que si l'envie de fuir ou autre te passe par la tête, tu sauras qu'il y a au moins une personne qui te comprend, et qui t'attend. Retiens bien ceci jeune demoiselle. >>


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  • Chapitre 1 : Le réveil du coma


                                                  Eye


    Je ne savais pas comment j'en étais arrivé là. Mais j'étais bel et bien dans un lit d'hôpital. Allongé, mais n'ayant pas cette force de bouger. Je ne comprenais rien. Les questions qui me revenaient souvent étaient "Où suis-je exactement ? Pourquoi ? Qui suis-je ?". Je vis pleins de fils connectés sur mon corps, relié à une machine médicale. Je ne comprenais toujours rien, à part le faire que je sois malade ? 
    J'aperçus par la fenêtre quelque chose qui tombait du ciel. Je pensais au début que c'était de la pluie, mais en fait c'était de la neige. Hm, alors sommes-nous en hiver ? Bon, très bien. ais j'avais envie de voir ça un peu plus près alors je décidai de me lever, et une alarme se déclencha. A la minute d'après, la porte de ma chambre s'ouvrit, et une femme rentra et me parla :

    << Je vois que tu es réveillé mon ange, fit-elle. >>

    Elle était grande, avec de longues jambes, parfaite pour être top model. Mais qui c'est ? Elle avait une chevelure brune foncée, accompagné de yeux bleues en amande. Je restai là, sans rien dire à la contempler. 
    Puis, elle reprit : 

    << Et bien alors Théo ? Tu n'as rien à dire ? Me demanda-t-elle, 
    - Qui c'est Théo ? Et qui êtes vous ? Lui répondis-je, 
    - Oh mon dieu, c'est bien plus grave que ce que je croyais. Je reviens, dit-elle. >>

    Une nouvelle fois, je en comprenais rien. Après son dernier mot, elle courut vers une salle inconnue à gauche de ma chambre, et cria "DOCTEUR". Puis ce fameux docteur arriva. 

    << Bon alors mon grand, de quoi te souviens-tu ? 
    - Je suis vraiment désolé, je ne comprends pas ce que vous essayer de me dire. Pourquoi m'appelez-vous mon grand ? J'ai quel âge ? Et qui est cette femme ? Suis-je censé être Théo ? Si oui, comment elle connaît mon prénom ? Où suis-je docteur ?!
    - Ecoute bonhomme, me répond-il, tu t'appelles bien Théo, tu as 15 ans. Ton anniversaire est le 18 décembre, et cette femme vois-tu c'est ma mère. Donc ne la déteste pas, elle t'a donné vie. Ces derniers temps, tu étais dans un profond coma. Nous pensions que tu n'allais plus jamais te réveillait mais ton cœur battait toujours et...
    - Le coma ?! Lui demandais-je en lui coupant la parole. Mais pendant combien de temps ? 
    - Cela allait faire 7 mois dans une semaine. 
    - Mais qu'est-ce qu'il s'est passé ? 
    - Nous t'avons retrouvé dans une fête. Je ne sais pas que ce que tu as pris, surement de la drogue, je ne sais pas. Seul toi peut nous le dire, dit un homme en entrant dans ma chambre. 
    - Et vous êtes qui vous ? 
    - Je suis ton père Louis, et voici ma femme Caroline, qui est ta mère.
    - Ah... répondis-je, j'espère aussi retrouver la mémoire mais voyez-vous, je ne me souvenais à peine de mon prénom, mais je pense qu'au fur et à mesure du temps, je retrouverai une grosse partie de ma mémoire, ou carrément tout, et j'éclaircirai ces choses là, mais pour le moment, je ne peux vous aider.. Ni vous, ni moi-même.
    - Ecoute jeune homme, intervint le docteur, tu vas te reposer. Certes c'est ironique disant cela comme ça, car tu étais profondément endormi pendant presque 7 mois, mais il faut que tu récupères des forces. Maintenant que tu es réveillé, nous allons te faire passer des tests. Ce seront des tests de connaissances, de mémoires... rien de choquant, rien qui fasse mal, ne t'inquiète pas. Bon, maintenant nous allons prendre soin de toi, et t'apporter à manger. T'en fais pas, tout va bien se passer. 
    - Merci monsieur, fis-je... >>

    Et le docteur repartit. J'étais donc seul avec mes parents. Ils avaient l'air plutôt jeune alors je demandai leur âge. Ma mère avait 39 ans, mon père 42. J'avais donc l'âge de 15, né le 18 décembre. Nous étions le 2. Ce qui voulait dire que j'allais avoir bientôt 16 ans. 
    Ma mère m'adressa la parole après m'avoir fait un bisous sur le front : 

    << Ecoute mon cœur, nous allons faire notre possible pour que tu puisses retrouver la mémoire. Je te le promets. >>

    Je sentais qu'elle était sincère. Puis son bisous était tellement doux. 
    PAM. Ma tête commença à tourner, mes yeux voyaient tout flou, j'avais très mal à la tête. Ce que je voyais ? Le vide. Du blanc. Je m’endormais d'un coup. 

    Où étais-je ? C'est tout blanc par ici. J'aperçois un mur rouge. J'avais envie de le toucher, mais ma maint traversait carrément le mur. Ou suis-je, dans une version fantôme d'Harry Potter ? 
    J'avais du mal à me réveiller. Pourtant, j'étais conscient que ma mère essaya de me réveiller. Mais je n'arrivais pas à ouvrir les yeux. Que se passe-t-il ? 

    << Théo ? Théo, réveille toi ! >> c'était ce que ma mère me disait, je l'entendais, mais j'y arrivais pas. Et là, je fis un saut quand tout à coup, je tombai dans un autre monde. Cette fois ci, il n'y avait que des enveloppes. Et par terre, juste devant moi, je trouvai une enveloppe à mon nom. Du moins, c'était marqué "Théo" mais je ne savais si "Carreira" était mon nom de famille. Et je me réveillai d'un coup, sans savoir ce qu'il y avait dans cette enveloppe, qui à mon, ne me paraissait plus inconnu.


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  • Chapitre 2 : Drôle de silhouette.


                                                     Not Only Photos Set16


    Dimanche 2 Décembre : 21h38

    Après une longue discussion avec mes parents, ils partirent et me laissèrent avec une tête bien remplie. C'est-à-dire que je me souvenais de tout : Je m'appelais Théo Carrera, 15 ans, avec une chevelure brune aux yeux marrons foncés. Mesurant 1m68, je pesais donc 52 kilos. Je me regardai dans un miroir, et disons que.. Je n'étais pas si mal que ça. 

    Je réfléchissais à la manière dont cela allait se passer demain, étant donné que dès à partir de demain, j'aurai mes tests de connaissances, de mémoires, afin de pouvoir me souvenir de cette incident qui a causé mon coma. 

    Je partis donc m'endormir, en espérant me réveiller.

    J'étais plongé dans un rêve. Différent du dernier avec l'enveloppe. Non, cette fois ci, je rêvais d'une ombre. Une ombre plutôt féminine. Je me demandais de qui il s'agissait, alors je me contentai de m'approcher, et plus je m'approchais, plus cette silhouette disparaissait... 

     

    Lundi 3 Décembre : 09h10.

     

    J'eus peur de ne pas pouvoir me réveiller. J'étais content. Un bon réveil malgré un cauchemar du moins inexplicable pour le moment.

    Je partis voir dans les couloirs pour le petit-déjeuner et toutes ces choses qu'on a besoin le matin, comment ça se passait, car on me m'avait rien dit à ce sujet.

    J'allai donc ouvrir la même porte que ma mère avait ouvert la veille et je vis mon docteur.

    << Bonjour Docteur, fis-je, j'ai besoin de savoir quelques informations à propos du petit déjeuner. Comment ça se passe, etc ? Pourriez-vous m'aider s'il vous plaît ? 
    - Etant donné que tu es un patient n'ayant aucune douleur pour marcher, tu peux directement te rendre au restaurant à l'étage du dessus, réversé aux patients comme toi ! 
    - D'accord, merci monsieur. A tout à l'heure. >>

    Je me rendis donc à l'étage du dessus. C'était un beau restaurant. Dans un mélange de rouge, d'orange et de jaune, je me suis cru dans les pays du Sud. 

    Je pris un plateau auquel je remplissais au fur et à mesure par des pancakes, du jus d'orange, du chocolat pour me faire des tartines, et des céréales. Mon dieu, j'avais une telle faim, je ne pouvais pas attendre. Oui, là aussi j'avais gardé en mémoire ces nourritures. Les gens autour de moi me regardait bizarrement, sûrement à cause de tout ce qu'il y avait sur mon plateau.

    En me retournant pour me rendre à une table, j'aperçus cette même silhouette que dans mon rêve. Et quand j'ai vu cette personne, j'eus à peine le temps de poser mon plateau sur une table que je m'évanouis. J'avais un flash. Celui-ci contenait cette silhouette, qui était autre qu'une fille. Je la connaissais. Du moins, elle me faisait rappeler quelqu'un, mais je ne savais pas qui. Dans ce flash, il y avait trop de lumière. Comme si on était à une fête. Je voyais des verres, et une main, mettant quelque chose dans un verre. Je n'ai pas pu examiner cela car on me réveilla avec un verre d'eau froide en plein visage. Mon dieu.

    Je sursautai. Tout le monde me regardait, y compris cette fille qui avait un regard différent. Un regard qui voulait dire d'après moi qu'elle avait des regrets, qu'elle se reprochait de quelque chose. Ou alors, pour elle aussi je lui faisais rappeler quelqu'un.

    Je partis donc en courant dans ma chambre, sans prendre un petit déjeuner, car j'avais trop honte, je ne pouvais pas rester là-bas, à les entendre rire, et à me dévisager. Je venais à peine de sortir du coma, j'y étais pendant 7 longs mois, j'avais donc le droit à une certaine liberté, à me sentir bien, mais non. Ils ne connaissaient pas ce sentiment-là. 

    Au final, je n'ai rien avalé, et je comptais pas y retourner, alors je m'installa dans ma chambre, assis dans mon lit, à regarder la télévision.

    Lundi 3 Décembre : 9h35 

    Quelqu'un toqua à la porte. Surpris car les examens ne devaient pas commencer avant 9h45 et que mes parents m'avaient confiés qu'ils ne viendraient pas aujourd'hui pour prendre du recul par rapport à mon réveil. Je me demandai de qui c'était. Et ça pouvait être n'importe qui ! Alors je me précipitai pour ouvrir la porte, et là, je voyais cette fille devant moi, celle du restaurant, cette silhouette de mes propres yeux, la fille de mes rêves, et de mes cauchemars.


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  • Chapitre 3 : De bonnes et de mauvaises nouvelles.


                                            Untitled

    J'ouvris la porte et j'aperçus qui était dans mes rêves la nuit dernière.

    << Théo, fit-elle en étant toute timide, je t'apporte ça...>>

     

    Je restai là, bouche-bée car non seulement je l'avais vu dans mes rêves, mais en plus de ça elle m'apporta mon plateau avec les mêmes aliments que j'avais pris. Je refusai donc de la laisser dehors, alors je fis un geste de ma main en ouvrant de plus en plus la porte pour lui faire comprendre qu'elle pouvait entrer.

    Elle entra, posa mon plateau sur la table à roulette près de mon lit, et s’assit sur celui-ci.

    Je fermai alors la porte tout en lui demandant :

    << Dis moi, comment connais-tu mon prénom ? >>

     

    Ayant la tête baissée, elle la releva avec de gros yeux brillants qui avaient l'air triste et répondit :

    << Mais... Mais tu ne te souviens pas de moi ? 
    - Je viens à peine de sortir de mon coma, et j'ai à peine reconnu mes parents hier soir. Alors non, je ne me souviens pas de toi. Du moins, plus, car tu me dis vaguement quelqu'un que je connais ... >>

     

    En entendant cela, elle tira une tête à la fois soulagée (surement que je n'avais pas directement reconnu mes parents) et inquiète (dû au fait que ça me mettra peut-être du temps à la reconnaître).

    On se regarda droit dans les yeux à ce moment là, un blanc s'installa et je lui fis :

    << Et tu t'appelles comment ? 
    - Je m'appelle Léna. 
    - Et nous étions, du moins sommes-nous amis ? 
    - En quelque sorte...
    - Comment ça ? 
    - C'est plus compliqué que ça, je préfère te laisser te reposer, je pense que tu as besoin d'être seul. 
    - Tu sais, j'ai "dormi" pendant 7 mois en comptant ma nuit dernière, alors je pense que j'ai assez eu de repos et de solitude. Je ne suis pas du tout fatigué ! 
    - Alors je devrais plutôt te laisser déjeuner. Regarde, il y a ta série préférée à la télé. Profites-en vu que c'est la dernière saison, bisous ! >>

    Elle me disait tout ça en marchant vers la porte et sortit en me laissant seul comme ça.

    Je finis par regarder cette série en mangeant mes puncakes, et effectivement, cette série m'a plu.

    Lundi 3 Décembre : 10h15

    Et voilà, la série se termina. Et quelqu'un toqua à la porte.

    << Oui ? Entrée ! 
    - C'est moi, fit le docteur. Je suis en retard pour les test, excuse-moi. 
    - Ce n'est pas grave, je me suis occupé de toute façon, répondis-je en souriant. >>

    Le docteur me demanda alors de le suivre pour les tests. Arrivé dans la salle, je m'installai dans un gros fauteuil de couleur rouge, en étant tout seul dans une grosse pièce carré. On me fit un choc électrique qui m'endormit d'un coup. Puis au bout d'une bonne heure, je me réveillai avec pleins de souvenirs dans ma tête.

     

    Lundi 3 Décembre : 11h19

     

    Pratiquement tout était revenue ! Et vaguement la fête.. Mais mon état commençait à s'améliorer, c'était mieux qu'avant.

    Je me souvenais à présent de Léna. Léna Rossell. Jeune fille adorable et prête à servir, à aider les autres. Blonde aux yeux bleues, toujours très belle. Une fille propre, au naturelle. Je me souviens alors que c'était ma copine. 

    Le docteur vint vers moi dans cette salle et me demanda d'aller dans ma chambre. Pourquoi ? Car j'avais de la visite.

    J'entrai dans la chambre et j'aperçus mes parents. Content de les voir, je sautai dans leur bras et annonçai cette bonne nouvelle. 

    << Oh mont Théo, quelle bonne nouvelle ! Dit ma mère, 
    - Oui, avec tout ce que j'ai récupéré, je vais enfin pouvoir retourner à la maison et en cours, sortir d'ici ! 
    - Théo..., commença mon père. >>

     

    Un blanc s'installa. Tous les deux tirèrent une tête qui signifiait rien de bon.

    << Que se passe-t-il ? Ai-je dis quelque chose qui ne fallait pas ? Demandais-je, 
    - C'est-à-dire, reprend mon père, que tu as déjà perdu 7 mois de cours, que tu ne vas pas pouvoir en profiter cette année. Tu suivras donc des cours à domicile, mais je doute qu'une vraie liberté soit une bonne chose, de revoir ces personne qui t'ont fait souffrir en sachant que cet accident reste toujours un mystère. 
    - Mais ... fis-je, 
    - Ton père a raison Théo, reprit ma mère en me coupant la parole. Et les cours seront plus ou moins avancés pour que tu puisses reprendre tout ce que tu as perdu. D'accord mon chéri ? 
    - Oui d'accord... 
    - Aussi, rajouta mon père, tu déménageras chez ton frère. C'est à quelques kilomètres plus loin de la maison. Tu te feras de nouveaux amis, et une nouvelle vie. Tu viendras chez nous pendant les vacances, ou même les week-end si tu en as envie ! 
    - Mon frère Maxence ? 
    - Je vois que ces tests t'ont fait rappeler pleins de trucs comme le prénom de ton frère, s'exclama ma mère. Oui, chez Maxence.
    - Mais c'est loin, c'est pas que quelques kilomètres Papa ! Faudrait carrément deux heures de TGV ! 
    - Et bien tant pis, de toute façon on a pu réserver de l'argent pour toi le jour où tu te réveilleras. Dépense le, et tu feras attention là-bas, dit mon père pour finir.
    - Bon, d'accord, merci. >>

     

    Après cette bonne ou mauvaise nouvelle, je ne sais pas, ils partirent. Et en ouvrant la porte, Léna était là.

    << Oh Léna, dit mon père avec un air surpris, ça faisait longtemps ! Comment vas-tu petite princesse ? 
    - Je viens rendre visite à Théo, et je vais très bien depuis qu'il s'est réveillé, merci. Et vous ? 
    - Nous allons très bien aussi, répondit ma mère, de rien cocote. On va vous laisser, amusez vous bien !
    - Merci Monsieur et Madame Carreira, au revoir, fit Léna. >>

     

    Cela me faisait drôle de les voir se parler comme ça. Et Léna aborda un sujet :

    << Désolé, je n'ai pas pu m'empêcher d'écouter de l'autre pièce ce que vous disiez. Tu vas donc déménager ? 
    - Oui, apparemment...
    - Owh.. >> 


    Je ne savais pas ce qui m'avait pris. J'avais retrouvé les esprits, et par coup de tête, je lui demandai :

    << Tu veux venir avec moi ? Les voisins de mon frère ne sont plus là, tu pourrais l'être si tu veux. Puis que que tu ne vis qu'avec ta sœur... 
    - Oh mais, tu te souviens de moi ?! Me demanda étant surprise, 
    - Si tu avais bien écouté la conversation avec mes parents, tu te serais aperçue que je me souvenais quasiment de tout, sauf de mon accident qui a provoquait tout ça, dis-je ironiquement. Mais oui, je sais maintenant qui tu es Léna. 
    - Et... Qui suis-je ? Me demanda-t-elle d'un air fière, 
    - Ma petite amie, la personne avec qui j'ai vraiment envie de passer du temps en ce moment, et qui j'aimerais auprès de moi, et non à plusieurs kilomètres plus loin.

    Quand elle entendit cela, elle me sauta ans la bras, m'embrassa, et accepta avec volontiers. Maintenant, il ne restait plus qu'à convaincre sa sœur. Mais je lui reposai une autre question : 

    << Au faite, on est si proche tous les deux. Tu ne sais rien toi à propos de cette fête ? 
    - Théo.... commença-t-elle avec une petite voix, 
    - Quoi ? Demandais-je en étant inquiet, 
    - Je ne me souviens de rien moi non plus. Je n'ai pas perdu la mémoire comme toi, mais cette fête reste flou pour moi. Je suis cependant tombée dans un coma artificielle, qui a duré 6 jours. >>

    J'étais plutôt surpris. Je compris alors que ce qui m'était arrivé avait aussi touché Léna, mais en beaucoup moins violent comparé à moi. 


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  • Ici, je vous mettrai la photo de personnages qui correspondent le plus selon moi, sans mettre les figurants :)

    Théo (Personnage principal) > hot people (@hotppltweets) on Twitter

    Léna (Arrive au chapitre 3) > Gigi Hadid


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  • Chapitre 4 : Le trajet 


                                                  Untitled


    Mardi 4 Décembre : 05h36. 

    La veille, j'avais préparé mes affaires. Quand Léna est rentrée chez elle, et a annoncé la nouvelle à sa sœur Stecie, elles acceptèrent toutes les deux de vivre près de mon frère Maxence, et préparèrent leur affaire tout comme moi. 
    On s'est donné rendez-vous à 7h devant la gare de GropCity, la ville où je suis actuellement. Mon frère habitait au 3e arrondissement de Vit-LoungeLand. Mes parents m'avaient aidé pour les affaires. Ce matin, je me levai tranquillement de mon lit d'hôpital, je le rangeai, m'habillai avec un jean slim noir, un pull AC-DC car j'aimai ce groupe, et des baskets de la marque Nike.
    Je mis du gel dans les cheveux, prêté par mon père, je pris ma valise et mon sac à dos, où se trouvait des petites affaires pour le trajet, et je quittai l'hôpital, en emportant de quoi grignotait sur le trajet.

    La gare de GropCity se trouvait à quelques minutes de marche de l'hôpital. Avec ces quelques minutes, l'heure du départ approchait. 

    Mardi 4 Décembre : 6h45 

    J'étais là, à la gare déjà. Je partis acheter mon billet pour Vit-LoungLand. Et quand je me retournai, je vis Stecie et Léna. J'embrassai ma copine, et je fis la bise à Stécie. 
    J'étais plus tôt content de les voir avec moi, je me sentais rassuré. 
    Le train vint, et nous montions dedans. Je n'avais jamais vu des trains comme ça : 3 places à chaque fois. Ça tombait bien, nous étions tous les trois ensemble. J'étais côté fenêtre, Léna au milieu, et Stécie côté couloir. 
    A quelques minutes du démarrage du train, Léna ouvra une grande discussion : 

    << Théo, commença-t-elle, ma soeur aussi était à la fête mais n'a rien vu pour nous...
    - Et oui, continua Stécie, je n'ai rien vu venir pour vous deux. Et je dois dire que vous êtes les seuls à avoir été à l'hosto. 
    - Tu n'as vraiment rien vu ? Demandais-je, 
    - Non. Tout ce que je sais est la réaction de certaines personnes. 
    - Comme qui, demandions Léna et moi, 
    - Celles de Jake, Jared et Pauline. >>

    Jake et Jared sont frère jumeaux. Ils étaient dans ma classe. Quant à Pauline... Je ne la connais pas.

    << Et qu'est-ce qu'ils ont fait ? Et qui est cette Pauline ? Demandais-je,
    - Je ne sais pas ce qu'ils ont fait, mais je connais juste leur réaction j'ai dit, face à vous en vous voyant, et je trouvais ça louche. Jake et Jared avaient l'air d'avoir un sourire assez sournois, quant à Pauline, elle est arrivée à la fête pile au moment de votre évanouissement, et était très bizarre, elle se sentait mal. Elle regardait même son porte-clé ! 
    - Qu'est-ce qu'il y avait accroché sur son porte-clé ? Demandais-je, 
    - Je n'ai pas bien réussi à voir. Mais c'était qu'une seule chose, et elle avait les larmes aux yeux en le voyant et en te regardant. Je pense que tu l'as connais vu le malaise qu'on pouvait ressentir en elle. >>

    Je ne connaissais pas de Pauline, et encore moins de choses à accroché sur un porte-clé. 
    Léna reprit la conversation : 

    << En quoi était l'honneur de cette fête ? 
    - L'anniversaire des jumeaux, répondit Stécie. 
    - Mais...Attend.. Ça me revient, Jake c'était ... 
    - Ton copain ? Oui, rajouta Stécie. >>

    Comment ça son copain ? 

    << Mais c'est ma copine ! Remarquai-je, 
    - Oui, maintenant oui, ça l'est, et ça va faire 1 an que vous êtes ensemble si on compte tes mois dans le coma Théo, rétorqua Stécie, 
    - Mais.. Ça, je l'avais oublié, dis-je
    - Ce n'est pas grave, répondit Léna, tu as eu un choc et t'es tombé dans le coma, d'une façon grave que moi. On nous a piégé, je ne sais pas qui exactement, ça pourrait être les frères jumeaux si Stécie dit vrai, avec leur sourire sournois mais nous n'avons aucune preuve ni aucune raison pour eux. Si eux nous ont empoisonné ou autre, on ne sait pas pourquoi. Mais ma sœur nous aide beaucoup...>>

    Jake, toujours amoureux de Léna ? Pas étonnant si il m'a fait un mauvais coup. Pour moi, c'était lui le coupable. J'ai un témoin, Stécie, et ses arguments me semblent juste. Pour moi, Jake a voulu se venger que Léna sorte avec moi. Il n'y a plus de doutes. Quant à Pauline... Pourquoi ai-je l'impression d'oublier quelque chose ? 


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  • Chapitre 5 : Nouvelle maison.


                                     Future home!


    Mardi 4 Décembre : 9h37. 

    Nous arrivions enfin à Vit-LoungeLand, au fin fond de l'Amérique. 
    On ne rajouta plus de mots à propos de la conversation précédente. C'était mieux ainsi.
    Le train nous déposa à quelques minutes de marche de la maison de Maxence. Alors après de bonnes minutes de marches, nous arrivions chez mon frère. Je sonnai, et il vint nous ouvrir. 

    << Théo, le petit frangin va habiter avec moi à ce que je vois, fit-il en étant tout content. Oh, et il a aussi ramené sa petite amie Léna avec... sa sœur ? Remarqua-t-il, 
    - Exact, répondis-je. >>

    Il nous fit un signe de rentrer, et nous fit visiter sa demeure.
    Chez lui, il y avait plusieurs étages. Le rez-de-chaussée se constituait d'un grand salon, d'une cuisine, et d'une salle de bain. Le premier étage se constituait quant à lui de dix chambres. Il y en avait une pour lui, une qui fut préparé pour moi où je posai mes valises, et les autres n'étaient que des chambres d'amis constitués de deux ou de trois lits. Disons que Maxence aimait faire la fête, et quand il s'agissait d'inviter du monde avec de l'alcool, il gardait quelques potes chez lui le temps de redevenir sobre. 
    Le second étage se composait d'une salle de jeu où un baby-foot s'y trouvait avec une piste de dance pour jouer, des consoles de jeu telles que la XBOX 360, ONE, la Wii ou encore la PlayStation 4, et d'une salle de sport, avec tous les genres de vélo existants, accompagné d'une piste de dance pour maigrir, de tapis, de ballons, d'altères et tout ce qu'il y avait en rapport avec le sport. Il travaillait bien pour gagner cet argent pour payer tout ça. 
    Le troisième et dernier étage se composait d'une piscine d'intérieur. Encore un endroit pour accueillir ses amis pour ses fêtes.

    Après cette visite guidée par mon frère, il nous invita à prendre un bon petit-déjeuner avec du Nutella, du Cacao et de bonnes crêpes faites par lui. 
    Il vivait seul et aimait cuisiner. Pas étonnant qu'il y avait une tonne de crêpes. 
    On dégusta tous ensemble, dans la bonne humeur. Personne ne dit grand chose, intéressant ou pas. 
    Et après cela, Maxence tendit les clés de la nouvelle maison de Léna et Stécie. Elles partirent s'y installer quelques minutes après. 
    Maxence m'adressa la parole après leur départ :

    << Alors frangin, quoi de beau à raconter ? Comment ça se fait que tu vas vivre avec moi maintenant ? Demanda-t-il, 
    - Maman et Papa ne t'ont rien raconté ? Répondis-je en posant une question, 
    - Non. Enfin, vaguement. Ils m'ont juste dit que tu avais eu un accident qui t'a emmené dans un coma profond. Ça, je le savais. Je venais d'ailleurs te rendre visite dès que je pouvais, soit une fois toutes les deux semaines. Et je suis très content de retrouver mon petit frangin à moi, dit-il en me prenant par l'épaule et en me décoiffant.
    - Oui ... Merci... Je suis content d'habiter avec toi. Et j'ignore encore cet accident...
    - Dit moi, tu as une idée de qui pourrait être derrière tout ça ? 
    - Non.. Enfin, si, d'après les remarques de la soeur de Léna.
    - Qu'a-t-elle dit ? 
    - Qu'il y a des chances que ce soit Jake pour moi. Du moins, c'est ce que j'ai compris envers ses mots.
    - Comment ça "Pour moi" ? Qu'insinues-tu par là ? 
    - Léna aussi a été en quelque sorte empoisonnée.
    - Car tu penses que vous avez été empoisonné ? 
    - Oui. Je ne vois pas d'autre solution. 
    - C'est vrai... Et elle aussi était dans un coma profond ? Car je ne la voyais pas à l'hôpital.
    - Non, elle y est restée pour 6 jours seulement. Elle est tombée dans un coma artificielle. 
    - Oh.. Et donc, pour toi, qui aurait été capable de faire ça ? 
    - Jake ? Je sais pas si tu connais... >>

    Le regard de Maxence changea, et il fit de gros yeux, au bord d'un éclat de rire. Puis il explosa de rire. 
    Je le dévisageai, et lui demanda pourquoi il rigolait comme ça. 

    << JAKE, le frère jumeau à Jared ? Dit-il toujours en riant, 
    - Oh, tu les connais ? Répondis-je en arrêtant de le dévisager, 
    - Bien sur que oui ! Ils viennent une fois sur deux à mes fêtes ! 
    - Et ... Ils sont venus à ta dernière fête ? 
    - Non, ce qui veut dire qu'ils vont venir à ma prochaine. 
    - Et tu comptes faire quoi ? 
    - Rien. 
    - Mais pourquoi si je te dis que c'est lui ! 
    - T'as une preuve ? Je le connais bien pourtant, il en serait incapable. Il peut à peine faire du mal à une araignée, et encore moins à une mouche, alors pourquoi s'en prendrait-il à toi ? 
    - Justement ! Les apparences sont trompeuses Maxence ! Rétorquai-je. >>

    Il ne voulait pas me croire, alors il compta organiser une fête demain soir. Et bien sur, les invita.

    Mardi 4 Décembre : 14h49. 

    Quelques heures plus tard, il reçut la réponses à ses invitations. Beaucoup de personnes seront là, ainsi que Jake et Jared. 
    J'avais hâte de les voir et d'être face à face avec eux. 
    Mais en attendant, je devais aider mon frère pour la préparation à cette fête. D'habitude, il en fait pour des anniversaires, pour des événements spéciaux comme le nouvel an, la St Valentin, ou lorsqu'un de ses potes reçoit une prime ou autre. Maislà, c'était juste pour me prouver de quel genre de personne était Jake, même si je les connaissais vite fait car ils étaient dans ma classe. 
    Alors il considéra ma venue et mon réveil comme une fête à organiser, même si il n'était pas obligé d'aller jusque là. 


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